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## Tour
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tour.name = Visite ND Auxiliatrice
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Button_9E60A789_BF74_CC54_4195_FDD694FEA581.label = GALERIE des portraits
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Button_9E60A789_BF74_CC54_4195_FDD694FEA581_mobile.label = GALERIE DES PORTRAITS
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Button_9E61C78C_BF74_CC6C_41D5_5413C0B6EFC7.label = ACCUEIL & FRESQUES
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Button_9E67E788_BF74_CC54_41D0_56F2C1A46A69.label = VITRAUX: vie de Don Bosco
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Button_ACC4B993_A238_AD00_41C1_33D06F6C9ED2.label = Visite 360°
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HTMLText_7DB2E382_7065_343F_41C2_951F708170F1.html = DON BOSCO NICE
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Tél. 04.93.92.85.85
Saint François de Sales - Saint patron des salésiens de Don Bosco
Don Bosco a choisi de se placer sous le patronnage de François de Sales, ce prêtre savoyard que son évêque a envoyé en mission d'évangélisation sur les terres gagnées au protestantisme.
On le voit ici évangéliser dans le Chablais. Il est représenté assis au milieu de ses ouailles, accessible, simple et populaire: une manière qui plait à Don Bosco!
Enfant, Jean Bosco a fait un rêve marquant dont il se souviendra toute sa vie.
Il le raconte dans ses mémoires:
"J'étais dans un champ, et une troupe d'enfants se mit à m'entourer...Ils juraient, blasphémaient, se battaient...de vrais petits voyous.
Pour les faire cesser, j'ai d'abord essayé de les raisonner, puis je leur suis tombé dessus à coups de poings et de pieds...
Et voilà que ces garnements se sont changés en loups, en lions, en ours...
C'était terrible à voir!
Mais un personnage inconnu très bien vêtu m'a dit: "Petit! Tu n'en feras rien avec de la violence...De la douceur! Beaucoup de douceur!"
Il avait à peine fini ces mots que les bêtes fauves étaient devenues des agnelets, des agnelets doux et dociles.
Et une belle Dame est apparue et m'a dit: "Va les faire paître! Tu comprendras plus tard!"
Ce songe influença Don Bosco toute sa vie. Il fit de la douceur sa façon d'éduquer: "Sans affection, pas de confiance; sans confiance, pas d'éducation"
Dans la chapelle de Saint Jean Bosco, au dessus de l'autel, une fresque représente Don Bosco sous le manteau protecteur de Marie Auxiliatrice.
Au bas de la fresque, de gauche à droite:
• un salésien et deux élèves, un apprenti en salopette et un étudiant en costume
• un salésien missionnaire et un africain
• une salésienne et une jeune indienne
• une salésienne et deux jeunes filles.
Don Bosco est représenté en apothéose, pour souligner l'importance de sa sainteté pour les salésiens.
A noter: l'autel de cette chapelle avait fait l'objet d'une souscription auprès des élèves qui ont rapidement réuni la somme pour sa mise en place en 1934.
Marie-Dominique Mazzarello est née en mai 1837. Comme toutes les filles de son âge, elle travaille dur avec son père dans les vignes du Monferrato. Avec quelques amies, elle met sur pied une association : « Les filles de l’Immaculée ». Le prêtre de la paroisse les aide à progresser dans leur vie spirituelle et dans leur souci d’être utiles aux plus démunis.
A 23 ans, la maladie la frappe. Elle n’a plus la force de travailler aux vignes, alors, elle décide, avec son amie Pétronille, d’apprendre la couture pour aider les jeunes filles à se préparer à leur vie de femme et, en même temps, leur apprendre à connaître et aimer Jésus. Tout se passe dans la joie et la bonne humeur.
Une rencontre avec Don Bosco aboutit à l’élaboration d’un projet de vie religieuse pour elle et ses compagnes. 1872 : c’est la naissance de la Congrégation des « Filles de Marie Auxiliatrice ».
A la demande de l'archevêque de Buenos Aires, Don Bosco choisit 10 salésiens, dont le père Cagliero, pour partir en mission en Amérique du Sud.
Le 11 novembre 1875, ils embarquent de Gênes pour l'Argentine.
Sur cette fresque, Don Bosco bénit ses missionnaires. Mère Mazzarello est là aussi pour apporter son soutien aux salésiennes en partance.
En vingt ans à peine, les missionnaires salésiens auront apporté l'Evangile de l'extrême sud jusqu'au Pérou, en passant par l'Uruguay, l'Equateur, le Brésil, le Paraguay, le Venezuela, le Chili, la CDolombie, ou encore le Pérou.
Les débuts des salésiens permettent de s'occuper de centaines de garçons, mais rien pour les filles... jusqu'en 1871, lorsque Don Bosco fonde l'institut des filles de Marie Auxiliatrice, ou Salésiennes de Don Bosco.
Il confie cet institut à une jeune fille, Marie Dominique Mazzarello, qui en deviendra supérieure.
Marie Dominique s'occupait déjà d'un groupe de jeunes filles désireuses de rendre service: elles furent les premières salésiennes.
Aujourd'hui, les filles de Marie Auxiliatrice sont présentes dans plus de cent pays.
A la suite de Barthélémy Garelli, Don Bosco offre un foyer à ses jeunes garçons, puis les places dans des entreprises.
Il constate malheureusement que ceux-ci sont exploités par des patrons peu scrupuleux.
Qu'à cela ne tienne, il fonde ses propres ateliers de tailleurs et de cordonniers, qui serviront d'abord aux besoins de la maison.
Suivront des ateliers de menuiserie, de reliure, de typographie (à cette époque, l'imprimerie prend une grande ampleur en Europe, avec le développement du journalisme), et enfin, une forge.
Nouvelles difficultés: pour former les jeunes travaillant dans ses ateliers, Don Bosco fait appel à des ouvriers extérieurs, mais ceux-ci se soucient peu de la progression de leurs élèves.
Don Bosco formera alors des chefs d'ateliers attachés à la mission salésienne, des coadjuteurs religieux, qui s'occuperont de faire grandir les jeunes afin qu'ils deviennent de bons citoyens, de bons techniciens et de bons chrétiens.
Don Bosco créera par la suite un internat pour les étudiants inscrits dans des écoles à l'extérieur.
Il assure lui même la direction de cette école et vit au milieu de ses élèves.
Au delà de la première école, on fait appel à Don Bosco pour reproduire le miracle de l'éducation ailleurs dans le pays, puis hors du pays, comme à Nice, en 1875.
Ce sera la première école salésienne hors d'Italie.
A la fin de l'année 1875, des salésiens s'embarquent pour l'Argentine, à la demande de l'évêque de Buenos Aires.
En moins de 10 ans, on retrouvera les salésiens un peu partout en Amérique Latine.
Maman Marguerite a appris à Don Bosco à prier très jeune, et notamment à demander le secours à Marie, la mère de Jésus.
Toute sa vie, il a été accompagné par la Madone, et quand on le félicitait pour ses actions, il répondait: "C'est Elle qui a tout fait!", et aussi: "Marie Auxiliatrice est la fondation et le soutien de nos oeuvres"
A Turin, il fit édifier un sanctuaire à Marie Auxiliatrice, qui fut entièrement financé par les dons des fidèles, en remerciement des grâces obtenues par l'intercession de Marie, secours des chrétiens.
L'église que vous êtes en train de visiter est aussi un sanctuaire dédié à Marie Auxiliatrice.
Don Bosco avait la réputation d'être aidé par la Providence dans tout ce qu'il entreprenait, et d'obtenir des financements de la part de bienfaiteurs pour toutes ses constructions.
Aussi, le Pape lui demanda de prendre la responsabilité de la construction de l'église du Sacré Coeur de Rome, dont le chantier était arrêté, faute de financements.
Don Bosco ne put refuser, et à 68 ans, il partit pour un voyage de quatre mois à travers la France.
Tout au long de son périple, il suscita un émoi et un enthousiasme extraordinaire auquel il ne s'attendait pas. On se bousculait pour venir voir ce prêtre dont la réputation avait passé les frontières.
Il resta ainsi cinq semaines bien occupées à Paris, et récolta des dons en abondance.
Il dût compléter ce voyage par un périple en Espagne pour arriver à réunir la somme nécessaire à l'achèvement des travaux.
Don Bosco est mort, mais ses amis continuent son oeuvre, et les salésiens et salésiennes, aidés par les coopérateurs salésiens (des laïcs souhaitant participer à l'oeuvre) continuent de fonder des maisons de Don Bosco partout dans le monde.
La renommée et la sainteté de Don Bosco se répandent dans l'église, et il est déclaré Bienheureux le 2 juin 1929.
Le 9 juin 1929, ses restes sont transférés dans la Basilique Notre Dame Auxiliatrice, où ils sont toujours aujourd'hui, voués à l'adoration des fidèles.
A 73 ans, Don Bosco est malade et fatigué.
Il donne ses derniers conseils à ses proches: "Aimez-vous comme des frères. Aidez-vous et supportez-vous mutuellement comme des frères. L'aide de Dieu et Marie Auxiliatrice ne vous manquera pas.
Dites à mes garçons que je les attends tous au paradis"
On le voit sur ce vitrail assisté par ses premiers fidèles, notamment Don Rua, son successeur, et Mgr Cagliero, un de ses premiers élèves, envoyé en mission en Amérique du Sud, et devenu évêque.
Don Bosco meurt le 31 octobre 1888.
Des milliers de personnes l'accompagnent jusqu'à sa tombe, située dans le collège qu'il avait fondé.
Le 1er avril 1934, jour de Pâques, le pape Pie XI le proclame Saint.
Il est désormais fêté le 31 janvier.
C'est le saint patron des éditeurs, des apprentis et des prestidigitateurs.
Il est proclamé "Père et maître de la jeunesse" par saint Jean-Paul II en 1988.
La crypte de la Basilique Notre Dame Auxiliatrice, construite sous l'édifice, recueille les dépouilles mortelles des membres de la communauté décédés, comme en témoignent les plaques commémoratives placées autour du choeur.
Cette crypte est aussi un endroit mémoriel important pour l'histoire des salésiens niçois, puisqu'elle a permis aux pères Simeoni et Blain, avec l'aide du Réseau Marcel, de sauver de nombreux enfants juifs durant la seconde guerre mondiale.
Les pères Simeoni et Blains ont été déclarés Justes parmi les Nations par l'institut Yad Vashem.
Le jour de la fête de la Sainte Vierge, Don Bosco se préparait à célébrer la messe lorsqu'il entend des cris: son sacristain cherche à chasser un jeune garçon venu se mettre au chaud.
"laissez-le assister à la messe!" dit Don Bosco au sacristain.
Après la messe, Don Bosco interroge le jeune Barthélémy Garelli: "Sais-tu lire et écrire?
- Non.
- Sais-tu chanter?
- Non.
- Sais-tu au moins siffler?"
Barthélémy se met à rire...Ils deviennent amis et Don Bosco lui propose de revenir avec quelques-uns de ses camarades.
La semaine suivante, Barthélémy reviendra avec huit autres jeunes maçons, perdus comme lui dans la grande ville de Turin.
Un an après, ils seront une centaine à se réunir autour de Don Bosco.
Un an après
Lorsque maman Marguerite se rendait avec Jean à la foire, ce dernier était fasciné par les acrobates et les prestidigitateurs.
De retour aux Becchis, il allait s'entrainer derrière la ferme familiale.
Un dimanche, on s'apperçut que Jean avait organisé son propre spectacle de magie et d'acrobaties pour ses camarades du village!
Jeunes et moins jeunes étaient ravis du spectacle, et Jean en profitait pour les amener à prier ensemble: "Pas de prière, pas de tours!"
Aujourd'hui, Jean Bosco est aussi le saint patron des prestidigitateurs et des acrobates...
Jean Bosco est né le 16 août 1815 dans le petit hameau des Becchis, au nord de l'Italie. Sa maman, Marguerite le surnomme affectueusement Jeannot, Giovanni, en italien.
Son père meurt alors qu'il n'a pas deux ans, et maman Marguerite assume seule l'éducation de ses trois garçons, ainsi que la tenue de la pauvre petite ferme.
On était pauvre dans la famille Bosco, et chacun participait au travail de la ferme: on retrouve ici Jean Bosco en train de garder le troupeau familial.
On remarque aussi qu'il tient un livre ouvert: il a appris à lire auprès d'une tante, et un vieux prêtre, Don Calosso, lui a appris la grammaire et un peu de latin.
Son frère aîné n'aimait pas ce goût pour les choses intellectuelles. On raconte qu'un jour, il dit à Jean:
"Pas besoin de livre dans cette maison! Je n'ai jamais ouvert un livre de grammaire, et pourtant je suis devenu grand et fort!"
Jean, espiègle, lui répondit alors: "c'est vrai, mais je connais quelqu'un qui est devenu plus grand et fort que toi: notre âne!"
Comme Jean savait lire et écrire, il emmenait souvent un livre lorsqu'il allait garder les troupeaux avec ses camarades... et il pouvait leur raconter des histoires, et quelquefois, il en profitait pour leur faire aussi le catéchisme!
Mamamn Marguerite finit par inscrire Jean à l'école primaire: il avait 15 ans...puis il suivit le collège à Chieri, la ville de la région.
Plein d'entrain et obtenant de bons résultats, Jean devint bientôt le meilleur des camarades!
Durant cette période, Jean dût travailler pour payer ses études, et il travailla comme domestique, boulanger, garçon de café, cordonnier, tailleur... des métiers qui lui seraient utiles quelques années plus tard avec ses jeunes.
A 20 ans, Jean peut enfin rejoindre le séminaire, où il sera ordonné prêtre en 1941.
En mars 1857, un an après avoir perdu Maman Marguerite, Don Bosco perd aussi un garçon qu'il avait accueilli et qui avait tout juste quinze ans. Il était devenu un homme exemplaire et irréprochable: Dominique Savio.
Il a été déclaré saint en 1954.
Saint Dominique Savio est le saint patron des jeunes.
La vie devient difficile pour Jean aux Becchi. Son grand frère Antoine ne comprend pas ses aspirations et est violent avec lui.
Maman Marguerite, pour préserver la paix familiale et la santé de Jean, se résoud à l'envoyer travailler pour les fermes des alentours. Jean eut alors plusieurs familles d'accueil, chez qui il travailla comme berger.
A cette époque, Jean fit la connaissance de Don Calosso, un prêtre, qui compris le désir d'étudier de Jean et plaida sa cause auprès de sa mère: Jean habiterait chez lui et pourrait étudier sans avoir à travailler à la ferme!
A la mort de Don Calosso, ses héritiers oublièrent la promesse du vieil homme de financer les études de Jean, qui rentra aux Becchis, mais il restait résolu à devenir prêtre.
Une nouvelle prison est ouverte à Turin: un centre de redressement pour les jeunes.
Don Bosco le visite régulièrement et est ému par la bonne volonté de ces jeunes, qui sont condamnés pour vol ou vagabondage, souvent parce qu'ils n'ont pas de famille pour s'occuper d'eux.
Don Bosco veut les emmener en promenade, mais le directeur refuse de prendre cette responsabilité et lui demande d'avoir l'autorisation du Ministre.
Celui-ci, connaissant la réputation de Don Bosco accepte, même quand ce dernier refuse d'être accompagné de gardes.
A la fin de cette journée magnifique, pas un jeune ne manquera à l'appel!
Don Bosco emmène ses jeunes là où il est nommé, à l'Institut Supérieur de Théologie, pendant trois ans, puis loue un pré. Le propriétaire les expulse à cause des dégâts causés et de l'agitation qui règne sur la petite troupe...
Don Bosco finit par acheter le hangar de M. Pinardi et y fonde le premier patronage.
Enfin propriétaire, il répare la bâtisse avec l'aide des garçons, maçons de formation.
Don Bosco raconte qu'un soir, rentrant à la maison, il fut accosté par un chien d'apparence effrayante, mais en le caressant, ils devinrent amis et le chien l'accompagna jusque chez lui.
Il appela le chien "le Gris" - Il Grigio, en italien.
Le Gris a de nombreuses fois rendu service à Don Bosco, en le protégeant des malfaiteurs qui voulaient l'attaquer...
Le nombre d'enfants recueillis par Don Bosco ne cesse d'augmenter et il a besoin d'aide.
Il réunit quatre de ses garçons, parmi les anciens, pour leur confier cette mission.
Il leur prophètise que de grandes choses seront réalisées et que leur action s'étendra au monde entier.
Don Bosco place sa Société sous la protection de la Madone, Marie Auxiliatrice, et lui donne le nom de Société Salésienne, en l'honneur de saint François de Sales.
Parmi ces quatre jeunes, il y avait Michel Rua, qui sucèdera un jour à Don Bosco, ou Cagliero, qui deviendra un jour évêque.
20 ans après, le pape Pie IX acceptera de fonder officiellement la congragation salésienne, et à la mort de Don Bosco, il y a 768 salésiens, répartis dans 64 maisons, présentes dans 6 natins.
En l'an 2000, on compte 17 500 salésiens, presents dans 121 pays!